NIKE MAG 2011

Scénographie d’un moment structurant et génétique de la dissolution de la réalité.

Cette proposition est une commande de LA MJC / ALL GONE 2011 pour NIKE.
La mise en scène de la Mag est un écho générant des réflexions et des démultiplications de l’objet à l’infini.
7 paires de baskets sont suspendues dans un conteneur habillé de miroirs.
Les objets se perdent ainsi dans l’infinité des miroirs où le visiteur perd sa notions de repère spatial.
Répétitions, accumulations, disparition des limites.
Seul une meurtrière permet la vision de l’objet dans une variation lumineuse oscillant entre 50 et 650 lux, soit une quasi pénombre jusqu’à un lever de soleil.
Tantôt diurnes et mystérieuses, tantôt nocturnes et cosmiques.
Produit phare, objet ultime de la maison Nike, Mag Fly est une réflexion sur la place des icones, la mise en abîme de l’objet même par abstraction, dissolution de son usage et de son essence physique.
Toutefois, ces réflexions sont autant de portes vers une dématérialisation des objets iconiques, un questionnement et une relecture du « stade du miroir » de Lacan.
Le  stade du miroir est un concept psychanalytique qui désigne l’étape du développement du petit enfant pendant laquelle il commence à ressentir une forme d’identité.
Le stade du miroir donne en effet accès à trois grands registres du psychisme : le réel, l’imaginaire et le symbolique.
Dans cette salle, c’est le spectateur scrute une salle des miroirs ou il est pourtant étrangement absent.