MUSEE NAST

L’implantation du nouveau bâtiment sur l’avenue Franklin Roosevelt affirme une nouvelle
présence urbaine.
Cette stratégie élargit l’espace public et fabrique un parvis généreux.
L’entrée se fait sur l’inflexion au point le plus haut de l’avenue avant que celle-ci ne
commence sa descente vers le nord.
On entre dans le jardin entre la Résidence, le nouveau bâtiment se déploie le long
de la pente du jardin et accompagne la topographie.
L’emprise du nouveau bâtiment s’inscrit comme un nouveau triangle de vue, qui répond
et dialogue avec trois conditions urbaines distinctes : la rue, le jardin et le parc.
Sur la rue le nouveau bâtiment est une émergence minérale qui fabrique une frontalité
qui s’évase vers l’entrée et créée un espace public en reliant le bâtiment à la muraille.
Le plateau de la muséographie qui nait au point le plus haut à l’entrée du site vient ainsi
se suspendre progressivement et laisse passer le jardin tissant ainsi une relation intime
entre le projet et son site. Cette structure à l’échelle du territoire et du paysage est
constituée par un enchevêtrement et une articulation de volumes qui sont autant de
situations et d’évènements muséographiques. Cette échelle urbaine trouve son écho
dans l’environnement immédiat du site et dans une forme très ancrée d’intériorité
urbaine. Le nouveau bâtiment se développe dans une matérialité minérale changeante.
Le projet offre une présence à la fois puissante de la pierre qui se dématérialise par la
transluscence. En effet le projet du triangle muséographique est constitué d’un onyx,
ou gypse cristallin qui se dématérialise et suspend le bâtiment au dessus de son jardin
et invite à l’intérieur.La toiture quant à elle est constituée par les différents patios et
trouve son écho à la fois dans la structure des couvertures de la résidence et dans la
structure urbaine du tissu avoisinant.
« …il apparaît comme un espace complexe et déductif, combiné à partir d’une multiplicité
de centres et développé par des échos successifs de formes et de volumes ; l’espace
illimité qui superpose, qui fractionne, qui redouble ses éléments, qui multiplie à l’infini
les détails pour créer dans le sens le plus fort un milieu englobant l’homme et le
soustrayant, par là, à la fonction de spectateur. »
Fernand Braudel évoque dans la Méditerranée (l’espace et l’histoire, les hommes et l’héritage)
 
 
  • Type: Culturel
  • État: Concours
  • Année: 2010
  • Ville: RABAT, MAROC
  • Client: Ville de Rabat
  • Superficie: 24 852m²
  • Budget: 54 350 000€
  • Équipe: Studio Malka, OMA Rem Koolhaas,  WSP engineering,  Michel Desvigne landscape, Frans Parthesius model photographer, / Lighting: 8’18 » lighting designers, Ducks Sceno scenographers,  Alessia Bonannini museograph, Vincent De Rijk model maker.

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